Enquête sur le harcèlement scolaire

Dans le cadre du plan interministériel du 27 septembre 2023, tous les élèves des écoles à compter du CE2 se sont vus proposer de compléter une grille d’auto-évaluation  entre le jeudi 9 novembre et le mercredi 15 novembre.

Chaque élève a pu compléter anonymement ce questionnaire en indiquant à quelle fréquence il pouvait avoir rencontré certaines situations à l’école, sur le trajet, ou sur des écrans.

On constate après analyse des réponses que 92% des situations problématiques proposées dans la grille ne sont jamais ou juste parfois rencontrées par les élèves ; cependant, il reste 8% de réponses reflétant des situations qui surviennent souvent et font mention d’insultes répétées, de critiques ou remarques désobligeantes, d’enfants qui empêchent d’autres de jouer dans la cour. Toutes ces situations, même si certaines peuvent sembler parfois anodines au départ ou considérées comme des « enfantillages » par des adultes, peuvent toutefois être perçues de façon bien plus grave par les enfants, elles influent sur leur bien-être et leur estime d’eux-mêmes, et ne sont pas tolérables. Si elles persistent, elles peuvent conduire à des situations de harcèlement scolaire.

L’école propose dans chaque classe a minima 10h de séances spécifiques en classe pour sensibiliser les élèves à ce fléau et les inciter à se confier à des adultes s’ils étaient amenés à vivre cela.

J’invite chaque parent à en parler avec son enfant, parce que chacun peut être un jour ou la cible de ces agissements, ou l’auteur, ou simplement un témoin ; et c’est souvent grâce à ces témoins qu’on peut avoir connaissance de situations de harcèlement et qu’on peut espérer les régler. Un témoin qui ne parle pas est un complice.